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Chronique du 20/12/2023 sur RLP 102.3FM
Stéphane Lambert : Alors, parlons un peu aujourd’hui de Web3 et de levée de fonds.
On va déjà commencer par une actualité, la spéculation, la mise en place de projets AI a fait fureur l’an dernier. On en parlait avec Patrice, lorsque tous ces trucs AI sont arrivés, beaucoup, beaucoup d’entreprises se sont créées autour de modèles commerciaux d’AI. Il y a eu beaucoup de spéculations, j’achète, je revends, je crée, je revends avant de l’avoir réellement créé et autres… Actuellement, on a une phase de concentration très sanglante. Énormément de projets qui ont été lancés au printemps dernier sont en train, effectivement, de péricliter parce qu’ils n’ont pas rencontré leur public, ni leur succès, ou alors qu’ils étaient purement spéculatifs. Mais les modèles naturels dans ce contexte émergent. Par exemple, « cocorico », Mistral AI vient de lever 400 millions d’euros. Mistral AI, c’est une startup française qui propose un outil de tchat intelligent. Un tchat qui apprend en fonction de son interlocuteur. On vient de chatter et puis il se rappelle de ce qu’on lui a dit hier, la semaine dernière, le mois dernier. Donc, il personnalise, personnalise, personnalise. C’est le concept du Tamagotchi qu’on avait à l’époque, l’ami virtuel. Et vraiment, aujourd’hui, l’activité va dans ce sens.
Donc, c’est intéressant parce que ça concerne un projet sur lequel je travaille actuellement. Un projet qui rassemble des intervenants placés aux quatre coins du monde. Alors, comment fait-on quand on met ensemble des entrepreneurs d’Asie, des Antilles, des Seychelles, de France, d’Amérique du Sud, etc, sur un projet qui part de zéro et qu’il faut amorcer, autant du point de vue technologique que financier, que juridique. Alors, c’est là qu’intervient vraiment la notion de Web3, dont font partie les cryptos. Alors, attention, j’ai lancé un mot magique. Crypto. Est-ce que vous, là, sur le plateau, vous savez ce que c’est que les cryptos ? Ce qu’on en fait ? Pourquoi c’est fait ? Qu’est-ce que ça évoque en vous ? Dites-moi. Qui veut commencer ? Patrice.
Patrice Wallet : À chaque fois qu’on parle de crypto, on a la sensation qu’on parle d’argent rapidement fait.
Stéphane Lambert : Spéculation.
Patrice Wallet : Voire qu’il tombe tout seul du ciel. D’ailleurs, c’est peut-être un peu ça aussi, la nouvelle société dont beaucoup de gens rêvent. C’est-à-dire, je ne fais rien, je ne fous rien et l’argent arrive tout seul.
Stéphane Lambert : Attention à ce que tu vas dire parce que je vais expliquer après. Non, tu verras. Bon, monsieur Renouil, dites-moi, vous avez une idée sur cela ?
Jean-Luc Renouil : Oui, quand on parle de crypto, généralement, on pense tout de suite au Bitcoin.
Stéphane Lambert : Ça en fait partie.
Jean-Luc Renouil : Les valeurs les plus connues, et de sécurisation de transactions. Voilà, c’est à peu près tout ce que je connais aux alentours de là.
Stéphane Lambert : On se rapproche, effectivement, déjà, on commence à y voir un intérêt. Madame Hérault, vous qui travaillez dans l’entreprise, celle des affaires et autres. Si on vous parle Web3, crypto, qu’est-ce que ça évoque en vous ?
Christine Heyraud : Alors moi, je pense que Patrice et Jean-Luc ont déjà tout dit ce que ça évoquait chez moi. J’avais pensé, effectivement, à la sécurisation des échanges.
Stéphane Lambert : Oui.
Christine Heyraud : En plus, je t’avais dit Patrice, mais après, ça n’évoque rien de plus.
Stéphane Lambert : Alors, on va expliquer très rapidement ce que c’est.
Dans ce monde, il y a deux sortes de monnaies. Il y a les cryptos et les monnaies fiat. Les monnaies fiat, ce sont les vraies monnaies. L’euro, le dollar, la livres, etc. Alors, l’image qu’on va prendre, c’est la surface. Vous avez un premier univers habituel, avec les monnaies habituelles. Vous pouvez acheter, revendre des monnaies. Vous faites des transactions dans ces monnaies-là. Et vous avez ensuite l’underground, où tout est absolument confidentiel, tout est privé, où on va créer des monnaies, effectivement, électroniques. On va créer, par exemple, le bitcoin, qui au départ, a été créé avec un nombre défini, déterminé, de jetons électroniques qui étaient créés. Après, les gens pouvaient en acheter et ça a pris de la valeur. On peut faire de la spéculation. En fait, vous avez la cave, là, les sous-sols, où il se passe plein de monnaies, soit en spéculatif, soit pour immobiliser de l’argent, soit pour créer une société, comme on va le voir. Et vous avez, à quelques endroits, des trappes qui permettent de passer de l’un à l’autre, de monnaies habituelles à ces monnaies-là, en échange de commissions, etc.
Bon, pourquoi est-ce qu’on a fait les cryptos ? Alors, je vais vous expliquer, déjà, là, lorsqu’on a des gens qui sont entrepreneurs, sur plusieurs parties du monde, qu’on veut les mettre ensemble, eh bien, déjà, on les segmente, on les met en fonction de leurs compétences, de leur disponibilité, de ce qu’elles veulent faire. Ensuite, on fait des levées de fonds, parce que ça se résume bien souvent à une question de pognon. Il faut payer les techniciens, payer les serveurs, payer ce genre de choses.
Il y a trois types de levées de fonds. Les investisseurs initiaux, qui amènent de l’argent, des technologies, du temps de travail, constituent un apport, un échange de part dans la future structure, qui va être revendu, ou alors qui va grossir avec. Il y a la recherche de financement externe. On peut aller chercher des fonds en dehors du premier cercle. On peut aller faire le tour des business angels, autres investisseurs, éventuellement un crowdfunding, dire, on ouvre une page web en disant, voilà, si vous mettez 50 euros, vous aurez une option à vie, ce genre de choses. Ça peut très bien marcher. Il y a un peu de rédactionnel.
Et puis, il y a ce qu’on appelle la levée de fonds en crypto, ce qu’on appelle une ICO. Et c’est là que ça prend son intérêt. Exemple, on va créer 100 jetons. Il n’y en aura absolument que 100, qui fait à peu près 100%. Et on va les vendre en disant, le prix d’entrée du jeton, par exemple, est à 1000 euros. Les gens vont acheter tant de jetons pour avoir des pourcentages de part de la société, de la structure qu’on va créer. Par exemple, tu veux 20%, tu achètes 20 jetons. Tu t’engages à ne pas les revendre avant un an ou un an et demi. En même temps, la structure, elle, va rentrer 20 000 euros. Voilà. Et puis, tu définis les parts, comme ça, et tu lèves ton fond. Et puis, cette espèce de ICO, en même temps, est couplée à la structure. Il y a un contrat qui est établi, dans une juridiction, quelque part dans le monde. Et puis, tu crées ta société. Et puis, quand tu fais tes conseils d’administration, tes redistributions de dividendes, ils sont reliés au nombre de jetons que tu possèdes. Voilà. Au départ, la crypto, c’est fait pour ça. C’est fait pour faire du business. C’est passionnant. C’est mettre les gens ensemble. Et c’est le monde d’aujourd’hui, parce que tout ne se fait pas en Périgord. Tout ne se fait pas en France. Tout ne se fait pas en Europe. Parfois, c’est mondialisé. Quand on veut faire bosser les gens de manière mondialisée, il fallait trouver une solution technologique. Et c’est celle-ci.
Image générée par Stable Diffusion WebUi en local
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Chronique du 20/12/2023 sur RLP 102.3FM, par
Stéphane Lambert
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et
Patrice Wallet
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Avec la Collaboration de :
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Jean-Luc Renouil : Photographe
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